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26 décembre 1962Jean-Philippe Salabreuil

Désespoir en un mot qui ne tinte jamais

Par les prairies brumeuses du poème

On ne voyait dans l’ombre qu’ombres silencieuses

Qui marchent qui s’écartent et renouent quand il gèle

Averse blanche de la lune comme d’une âme Un peu de neige ou le trop-plein cendreux d’une

[fontaine Et le désespéré chantait encore à la Noël Pour ce qu’il y découvrait déjà d’aubes lointaines

Mais ce parfum d’avril au pied des pins la femme

Odorante aux résines de lumière et tel

Un soleil vivace l’enfant qui pardonne ses branches

[mortes A l’aubépine ô veillées de la mort maintenant que

[m’importe ?

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Publié dansJean-Philippe SalabreuilPoètes

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