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RencontreAntoine de Latour

Dans ce monde parfois on trouve en son chemin
Un être au front charmant dont la voix séduisante
Fait naitre au cœur (hélas ! voilà le cœur humain !)
Ce trouble précurseur qui se mêle à l’attente.

On le laisse partir sans lui tendre la main,
Mais, le songe envolé, la vie impatiente
S’agite dans le vague, et jusqu’au lendemain,
L’heure pèse sur l’âme et se traîne plus lente.

Romans nés à demi, silencieux amours
Dont les regrets sont doux, si leurs destins sont courts,
Livres sans dénouement qu’entrouvre la pensée !

Ne les achevons pas, la suite a ses hasards ;
Souvent l’œuvre est plus belle à peine commencée
Que sur le piédestal qui la montre aux regards.

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Publié dansAntoine de LatourPoètes

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