Aller directement au contenu

La marchande d’herbes aromatiquesStephane Mallarme

Ta paille azur de lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme a l’hypocrite s’il

En tapisse la muraille
De lieux les absolus lieux
Pour le ventre qui se raille
Renaître aux sentiments bleus.

Mieux entre une envahissante
Chevelure ici metsla
Que le brin salubre y sente
Zéphirine, Paméla

Ou conduise vers l’époux
Les prémices de tes poux.

Lectures : 0
Publié dansPoètesStephane Mallarme

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *