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L’oreilleAlbert Merat

Elles seraient la nacre au bord des coquillages
Si les nacres avaient ces humaines blancheurs ;
Elles seraient le rose et le satin des fleurs,
Si les roses vivaient aux barreaux des treillages.

Il semble qu’une fée, en de lointains pillages,
Ait pris leur éclat frais à toutes les fraîcheurs ;
Leur coloris est fait de toutes les couleurs,
Et la lumière y trace, exquise, des sillages.

C’est la volute et c’est la conque ; c’est la chair
Devenue arabesque avec son ourlet clair
Où préside une loi d’harmonie ancienne ;

Et vous avez, malgré la date du sculpteur,
Des airs de curieuse et de Parisienne
Qui fait des mots et qui provoque le conteur.

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Publié dansAlbert MeratPoètes

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