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Du temps que tu fus tout mon bienAlbert Merat

Du temps que tu fus tout mon bien,
Ô tête bien-aimée et folle,
Par caprice tu voulais bien
Voir à mon front une auréole.

Dans les tableaux, une nimbe d’or
Luit sur la tête des apôtres ;
Nous n’avons pas ce beau décor :
Nous sommes faits comme les autres.

Les sonnets les plus triomphants
Se font très-simplement en somme.
Si les femmes sont des enfants,
Un poète n’est rien qu’un homme.

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Publié dansAlbert MeratPoètes

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