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Une allée du LuxembourgGerard de Nerval

Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.

C’est peutêtre la seule au monde
Dont le coeur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D’un seul regard l’éclaircirait !

Mais non, ma jeunesse est finie …
Adieu, doux rayon qui m’as lui,
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait, il a fui !

Odelettes

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Publié dansGerard de NervalPoètes

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