Mon cueur, estouppe tes oreilles, 
Pour le vent de Merencolie ; 
S’il y entre, ne doubte mye, 
Il est dangereux à merveilles ;
Soit que tu dormes ou tu veilles, 
Fays ainsi que dy, je t’en prie. 
Mon cueur, estouppe tes oreilles, 
Pour le vent de Merencolie ;
Il cause doleurs nompareilles, 
Dont s’engendre la maladie 
Qui n’est pas de legier guerie ; 
Croy moy, s’a raison te conseilles. 
Mon cueur, estouppe tes oreilles.
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