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ArpègeAlbert Samain

L’âme d’une flûte soupire
Au fond du pare mélodieux ;
Limpide est l’ombre où l’on respire
Ton poème silencieux,

Nuit de langueur, nuit de mensonge,
Qui poses d’un geste ondoyant
Dans ta chevelure de songe
La lune, bijou d’Orient.

Sylva, Sylvie et Sylvanire,
Belles au regard bleu changeant,
L’étoile aux fontaines se mire,
Allez par les sentiers d’argent,

Allez vite l’heure est si brève !
Cueillir au jardin des aveux
Les coeurs qui se meurent du rêve
De mourir parmi vos cheveux…

Au jardin de l’infante

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Publié dansAlbert SamainPoètes

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