Contrerime LXIV.
Toi, pour qui les dieux du mystère 
 Sont restés étrangers, 
J’ai vu ta mâne aux pieds légers, 
 Descendre sous la terre,
Comme en un songe où tu te vois 
 A toi-même inconnue, 
Tu n’étais plus, – errante et nue, – 
 Qu’une image sans voix ;
Et la source, noire, où t’accueille 
 Une fauve clarté ; 
Une étrange félicité, 
 Un rosier qui s’effeuille…
 Lectures : 0
					
Soyez le premier à commenter