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Ô jour qui meurs à songer d’ellePaul-Jean Toulet

Ô jour qui meurs à songer d’elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle ;

N’estce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir ?

… làbas monte la voix dernière
D’un bouvier sous les cieux.
On n’entend plus que ses essieux
Qui grincent dans l’ornière.

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Publié dansPaul-Jean TouletPoètes

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