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MinuitPaul Verlaine

Et je t’attends en ce café,
Comme je le fis en tant d’autres.
Comme je le ferais, en outre.
Pour tout le bien que tu me fais.

Tu sais, parbleu ! que cela m’est
Égal aussi bien que possible :
Car mon cœur il n’est telles cibles…
Témoin les belles que j’aimais…

Et ce ne m’est plus un lapin
Que tu me poses, salle rosse,
C’est un civet que tu opposes
Vers midi à mes goûts sans freins.

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Publié dansPaul VerlainePoètes

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