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De faceAndree Chedid

Parfois je me tiens à l’affût du mort que je serai

De son côté

La plaine n’a plus besoin de bâtisseurs

Ni le temps de mesure

L’appel des corps s’est tu
Les rumeurs se dissipent
Le visage s’est accompli

Puis d’un coup je pivote
Et rejoins ma durée

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Publié dansAndree ChedidPoètes

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