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SyzygieJacques Prevert

à
Pierre
Osenat cet enfant des îles dont la poésie atterrit en mer.

Pays sans littoral

villes sans ports

îles entourées de terres de tous côtés

Gens d’Europe
Centrale ou de lointains ailleurs orphelins de la mer

ils regardent les fleuves les écluses les lacs écoutent les fontaines et

s’ils ont la chance d’avoir encore une cheminée si le hasard les guide vers un incendie de forêt le flux et le reflux des flammes les fascinent comme sur la côte sauvage le mouvement des marées

Calme fou des îles de la mer stridente folie des villes de la terre

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Publié dansJacques PrevertPoètes

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