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Genèse pour wifredoAime Cesaire

plus d’aubier rien qu’une aube d’os purs des os qui explosent grand champ des os qui explosent aux quatre vents des os qui dansent à peine jaillis du sillon des os qui crient qui hurlent qu’on n’en perde

qu’on n’en perde aucun des os qui par rage se sont emparés de tout ce qu’il reste de vie

de sang il ne sinue que juste celui médian d’un verbe parturiant

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Publié dansAime CesairePoètes

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