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Passage d’une libertéAime Cesaire

le noir pavillon claquant au vent toujours barbaresque les feux à mi-chemin entre la lumière biologique la plus pressante et la sérénité des constellations la mise en contact qui ne peut se faire qu’à partir de très rares macles de minéraux

Cimarrone sans doute

(le pan de ce visage qui dans l’écume d’un silence

tombe avec des biseautés de mangue)

tellement à la faveur d’oiseaux

dont l’office est à force de pollen

de corriger les bévues des
Erinyes et le raide vin

des murènes

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Publié dansAime CesairePoètes

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