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En vérité…Aime Cesaire

la pierre qui s’émiette en mottes le désert qui se blute en blé le jour qui s’épelle en oiseaux le forçat l’esclave le paria la stature épanouie harmonique la nuit fécondée la fin de la faim

du crachat sur la face

et cette histoire parmi laquelle je marche mieux que

durant le jour

la nuit en feu la nuit déliée le songe forcé le feu qui de l’eau nous redonne l’horizon outrageux bien sûr un enfant entrouvrira la porte…

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Publié dansAime CesairePoètes

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