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Au-delàAime Cesaire

d’en bas de l’entassement furieux des songes épouvantables

les aubes nouvelles

montaient

roulant leurs têtes de lionceaux libres

le néant niait ce que je voyais à la lumière

plus fraîche de mes yeux naufragés

mais – des sirènes sifflant de puissance sourde –

la faim des heures manquées agaça l’aigle farouche

du sang

les bras trop courts s’allongèrent de flammes

les désirs éclatèrent en grisou violent dans la ténèbre

des cœurs lâches

le poids du rêve bascula dans le vent des flibustes

-merveille de pommes douces pour les oiseaux des branches –

et des bandes réconciliées se donnèrent richesse dans

la main d’une femme assassinant le jour

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Publié dansAime CesairePoètes

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