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Une éventualitéAlain Bosquet

Je parlerais d’une ombre pure.

Je parlerais d’une oasis légère.

Je parlerais d’une indulgence

à l’égard des vautours.

Je parlerais d’un long festin

pour les enfants déshérités.

Je parlerais des demi-lunes

aux désirs fous.

Je parlerais d’un très jeune visage

qui cherche son profil.

Je parlerais d’une aube

où apparaissent les stigmates.

Je parlerais de ces miroirs

où l’on se baigne, où l’on s’étreint.

Je parlerais de ces poèmes

qui peu à peu deviennent des pivoines.

Je parlerais,

mais je n’ai plus le droit à la parole.

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Publié dansAlain BosquetPoètes

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