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GuetteurAndre Velter

ni voix ni voile

mais le ciel en débandade

qui court après l’éternel

les nuages ont volé l’âme de nos ombres,

bon vent à toi l’égarée

qui vas peupler ton signe d’air

avec la plénitude d’un baiser vide la course devrait faire roc aux rives du désert

ce ne serait que diamants de cendre trois joyaux de poussière présents dépareillés

pour les écorchures du soleil le roi frappe son chêne et se brise le poing

le sage laisse un sourire

passer sur les choses comme un frisson

né de cet instant même

où le doute est si beau tombe l’aile d’un ange nullement tombé de la dernière pluie

c’est un destin qui plane aux paumes de la nuit offrande chimère ensemble

plus deux gouttes de sang dans la loterie à feu et à néant

au débridé le saint lâche sa bible

les commandements,

les mystères les plus sombres

mais de la rosée reste le miracle, écho de ce qui naît de la fin de la nuit

il y a cette mort à la lèvre de l’aube prisme qui voit l’horizon se dissoudre par le haut

buée où s’inventent et les sources et le ciel

la rumeur s’est tue

à l’approche des songes

il n’était question que d’échapper

entre mille et une vagues ni vagues ni avenantes

et de n’apercevoir enfin

ni voix ni voile

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Publié dansAndre VelterPoètes

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