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FadoAndre Velter

Il avait tatoué sur son cœur le nom intraduisible d’une femme de néant : ,

Nada, ma nuit de rien
Nada, mon ombre fauve
Nada pour le rire et le non

Il psalmodiait avec ivresse ce mantra de carbone en souvenir de l’or

Nada, ô ma sultane
Nada, ma déchirure
Nada pour la fin des fins

Sous son masque de cendre il suivait du regard une sombre déesse

Nada au goût d’orage
Nada de corps et d’esprit
Nada qui tout efface

Nada portée à l’infini

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Publié dansAndre VelterPoètes

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