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CosmologieAndre Mage de Fiefmelin

Boule, belle au dehors moins qu’au dedans immonde,
N’ayant fruits qu’en peinture en leur surface beaux,
Mais fondés sur les vents qui sont leurs arbrisseaux,
Roulant comme un éteuf la forme de ce monde;

Cristal beau, mais coulant et s’écoulant en onde;
Route de l’aigle en l’air; passe de nef es eaux;
Glissade de serpent sur les pierreux coupeaux;
Trac qu’à la trace en vain pour le voir on seconde »;

Point de cercle invisible enterré sous les deux;
Fleur de prime mourant soudain que née aux yeux;
Flux d’eaux roulant sans cesse; aure » en l’air agitée;

Heureux qui vous connaît du monde le tableau !

Et plus heureux qui n’a sur vous l’âme arrêtée!

Mais qui est tel? ah
Dieu!
Nul fors l’homme nouveau.

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Publié dansAndre Mage de FiefmelinPoètes

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