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Sale typeJules Delavigne

Le long le fleuve
d’une jeunesse perdue
engloutie dans la boue
jusqu’aux hanches
de journées remplies de sens

Ce n’est qu’avec toi,
sale type, poussière de charbon,
que j’ai aperçu
la lampe d’un autre tunnel.
L’or noir du temps qui file,
le temps immobile

Mangeur de pierres,
tombé d’une falaise lointaine
ton cri, on l’entend d’ici
ton cri nous assaillit
de coups de vérité

Jules Delavigne, 2007

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Publié dansJules DelavignePoètes

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