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Il fut un bruit, ô Marot, qu’étais mortCharles Gaucher De Sainte-Marthe

Il fut un bruit, ô Marot, qu’étais mort,
Et ce faux bruit un menteur assura :
L’un d’un côté se plaignait de ta mort,
Faisant regret qui longuement dura ;
L’autre par vers piteux la déplora,
Jetant soupirs de dur gémissement.
Moi de grand deuil pleurant amèrement,
Duquel était ma triste âme saisie :
Las ! disje, mort est notre ami Clément,
Morte donc est française poésie.

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Publié dansCharles Gaucher De Sainte-MarthePoètes

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