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Comme une branche d’aubépineCharles Van Lerberghe

Comme une branche d’aubépine
Dans la fontaine des scintillements
Elle est tombée dans mes pensées,
Cette parole qu’en tressaillant
Sa bouche divine
A prononcée,
Et qu’à mon tour je te redis.

Comme une branche en fleur détachée
De la cime du paradis.

Et la voici, vierge encore, enchantée,
Sans qu’une fleur en ait péri,
Vivante, rajeunie, toute diamantée.

La chanson d’Eve

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Publié dansCharles Van LerberghePoètes

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