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NotationsLeon Deubel

Au travers de ton songe, entends sur cette rive

Les printemps persifleurs susciter les dryades

Et les sous-bois changeants, aidés des oréades,

Filer à leur rouets l’argent des sources vives.

 

Par delà l’infini moutonnement des bois,

Entends, comme un rayon descendu d’une étoile,

Cette voix qui ondule au cœur de l’autrefois

Selon l’inflexion des collines natales.

 

C’est l’éveil frémissant d’un calme souvenir.

La courbe du passé fléchit vers l’avenir

Ainsi qu’un arc-en-ciel s’abaisse à l’horizon.

 

L’âme s’exalte au chant pastoral des villages

Et, simplement élit, pour sa fidèle image,

La sereine fumée au toit d’une maison.

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Publié dansLeon DeubelPoètes

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