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L’ange de l’étoile du matinCharles Van Lerberghe

L’ange de l’étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s’approchant d’Elle :

‘ Viens, lui ditil, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d’autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. ‘

Elle étendit le bras, et rit,
Regardant entre ses cils
L’ange en flamme dans le soleil,
Et le suivit en silence.

Et l’ange, tandis qu’ils allaient
Vers les ombreux bosquets,
L’enlaçait, et posait
Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes,
Des fleurs qu’il cueillait
Aux branches audessus d’Elle.

La chanson d’Eve

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Publié dansCharles Van LerberghePoètes

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