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GlycèreCharles-Marie Leconte De Lisle

(Études latines, VII)

Enfant, pour la lune prochaine,
Pour le convive inattendu !
Votre amant, Muses, peut sans peine
Tarir la coupe neuf fois pleine ;
Mais les Grâces l’ont défendu.

Inclinez les lourdes amphores,
Effeuillez la rose des bois !
Anime tes flûtes sonores,
Ô Bérécinthe, et ce hautbois !
C’est à Glycère que je bois !

Téléphus, ta tresse si noire,
Tes yeux, ton épaule d’ivoire,
Font pâlir Rhodé de langueur ;
Mais Glycère brûle en mon coeur ;
Je t’aime, ô Glycère, et veux boire !

Recueil : Poèmes antiques

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Publié dansCharles-Marie Leconte De LislePoètes

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