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PhidyléCharles-Marie Leconte De Lisle

(Études latines, X)

Offre un encens modeste aux Lares familiers,
Phidylé, fruits récents, bandelettes fleuries ;
Et tu verras ployer tes riches espaliers
Sous le faix des grappes mûries.

Laisse, aux pentes d’Algide, au vert pays Albain,
La brebis, qui promet une toison prochaine,
Paître cytise et thym sous l’yeuse et le chêne ;
Ne rougis pas ta blanche main.

Unis au romarin le myrte pour tes Lares.
Offerts d’une main pure aux angles de l’autel,
Souvent, ô Phidylé, mieux que les dons plus rares,
Les Dieux aiment l’orge et le sel.

Poèmes antiques

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Publié dansCharles-Marie Leconte De LislePoètes

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