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Verger (II)Rainer Maria Rilke

Vers quel soleil gravitent
tant de désirs pesants ?
De cette ardeur que vous dites,
où est le firmament ?

Pour l’un à l’autre nous plaire,
fautil tant appuyer ?
Soyons légers et légères
à la terre remuée
par tant de forces contraires.

Regardez bien le verger :
c’est inévitable qu’il pèse ;
pourtant de ce même malaise
il fait le bonheur de l’été.

Vergers

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Publié dansPoètesRainer Maria Rilke

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