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En tel suspens ou de non ou d’ouiMaurice Sceve

En tel suspens ou de non ou d’oui,
Je veux soudain et plus soudain je n’ose.
L’un me rend triste, et l’autre réjoui
Dépendant tout de liberté enclose.
Mais si je vois n’y pouvoir autre chose,
Je recourrai à mon aveugle juge.
Réfrénez donc, mes yeux, votre déluge :
Car ce mien feu, malgré vous, reluira.
Et le laissant à l’extrême refuge,
Me détruisant, en moi se détruira.

Délie

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Publié dansMaurice ScevePoètes

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