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A monsieur de PothonClement Marot

(pour le prier de parler au roi)

Là où savez, sans vous ne puis venir.
Vous êtes cil qui pouvez subvenir
Facilement à mon cas et affaire,
Et des heureux de ce monde me faire,
Sans qu’aucun mal vous en puisse advenir.

Quand je regarde, et pense à l’avenir,
J’ai bon vouloir de sage devenir :
Mais sans support je ne me puis retraire
Là où savez.

Male Fortune a voulu maintenir,
Et a juré de toujours me tenir :
Mais (Monseigneur) pour l’occire et défaire,
Envers le Roi veuillez mon cas parfaire,
Si que par vous je puisse parvenir
Là où savez.

L’Adolescence clémentine

Publié dansClement MarotPoètes

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