Aller directement au contenu

A mes hirondellesReine Garde

L’hiver au doux printemps vient de céder la place,
Mars de sa tiède haleine a réchauffé l’espace,
La prairie étale ses fleurs :
Revenez donc, mes hirondelles,
Ne me soyez point infidèles,
Revenez, le bruit de vos ailes
A l’instant suspendra mes pleurs.

Laissant au rossignol les arbres du bocage,
Dans mes vases garnis de fleurs et de feuillage,
Gazouillez du matin au soir.
Je veux que chacune en dispose,
Et pour mieux becqueter la rose,
La giroflée à peine éclose,
Penchezvous sur mon arrosoir.

Lectures : 0
Publié dansPoètesReine Garde

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *