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L’HelladeMaurice Du Plessys

Puisque de mes destins l’arrêt est prononcé
Et qu’aux profanes cris de la grande adultère,
J’aurai d’un sang trop pur demain marqué la terre,
Vieil aigle par les feux de mille coups percé,

Apollon, toi, seul dieu qui mon culte ait fixé,
Flambeau toujours présent à ma carrière austère,
Apporte à mon chevet, du pâle grabataire
Dernier festin ! Hellas, ce tableau bien pensé.

Merci, mon dieu, merci ! Salut, Grèce immortelle !
Te voilà donc, doux champ de mon premier coup d’aile,
Arène de tout rythme, azur ionien !

Lumière, ô de l’Amour pudique récompense !
Je meurs content ! Je nage aux sources du vrai Bien :
Apollon, à présent, brise un roseau qui pense !

Le feu sacré

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Publié dansMaurice Du PlessysPoètes

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