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GuérisonOdilon-Jean Perier

Le gazon nourri des vertes banlieues,
Ma forêt d’amour aux chemins vernis,
Sont tout pénétrés d’une pâte bleue
D’un azur solide où planter des nids.

Fuyons les pays que leur gloire encombre
(Quel désert superbe on ferait ici)
Nous irons au bois fouler le décombre
De tout ce laurier cher à mes amis

Il faut mettre au vert notre poétique.
Ne te grise plus de métaphysique,
Laisse épanouir ton corps triomphant.

Tout s’arrangera si tu es bien ivre !
Muse des taillis qui ris de mes livres,
Allons dans les bois te faire un enfant.

Notre mère la ville

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Publié dansOdilon-Jean PerierPoètes

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