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Des cloches, j’en ai su qui cheminaient sans bruitGeorges Rodenbach

Des cloches, j’en ai su qui cheminaient sans bruit,
Des cloches pauvres, qui vivaient dans des tourelles
Sordides, et semblaient se lamenter entre elles
De n’avoir de repos ni le jour ni la nuit.

Des cloches de faubourg toussotantes, brisées ;
Des vieilles, eûton dit, qui dans la fin du jour
Allaient se visiter de l’une à l’autre tour,
Chancelantes, dans leurs robes de bronze usées.

Le règne du silence

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Publié dansGeorges RodenbachPoètes

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