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TristesseElise Gagne Nee Moreau De Rus

(extrait)

Mais quoi ! je n’ai plus de pensées !
Elles ont pâli sous mes pleurs ;
L’air de Paris les a glacées,
Comme l’hiver glace les fleurs !
De mes derniers accords vibrante,
Comme la voix d’une mourante,
Ma lyre se tait pour toujours :
Adieu donc, sainte poésie !…
Hélas ! mon coeur t’avait choisie
Pour appuyer mes tristes jours !

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Publié dansElise Gagne Nee Moreau De RusPoètes

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