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Mon corpsOdilon-Jean Perier

Corps violent, redoutable, honteux,
Corps de poète habitué aux larmes,
Qui te secoue ainsi, qui te désarme ?
(Bruxelles dort orné de mille feux)

Dans le pays de la bonne souffrance
(Rappelletoi cette maison des champs)
Archange infirme ivre de ton silence,
N’attendaistu qu’un amour plus pressant ?

On connaît bien le gouffre où je me penche,
La Muse morte y couche entre ses dieux.

Regardez tous (c’est une page blanche)
Et enterrez les poètes chez eux.

Notre mère la ville

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Publié dansOdilon-Jean PerierPoètes

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