Aller directement au contenu

Le coq chante là-bas ; un faible jour tranquilleJean Moreas

Le coq chante làbas ; un faible jour tranquille
Blanchit autour de moi ;
Une dernière flamme aux portes de la ville
Brille au mur de l’octroi.

Ô mon second berceau, Paris, tu dors encore
Quand je suis éveillé
Et que j’entends le pouls de mon grand coeur sonore
Sombre et dépareillé.

Que veutil, que veutil, ce coeur ? malgré la cendre
Du temps, malgré les maux,
Pensetil reverdir, comme la tige tendre
Se couvre de rameaux ?

Les Stances

Lectures : 0
Publié dansJean MoreasPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *