Arbres feuillus, dont la verdeur première
Ombrage l’huis du palais non pareil
Où le destin tient enclos ce bel oeil
Qui me ravit de sa vive lumière,
Las ! plût au fils de la blonde Écumière,
Qu’un jour préfix, dès l’Aube au doigt vermeil,
Jusqu’au coucher des coursiers du Soleil,
Je fusse vif sous votre écorce ormière !
Depuis ce point, je verrais curieux
Ma belle Nymphe éclatante à mes yeux,
Sans offenser ses beautés que j’adore.
Ô grand Amour, des grands dieux le plus beau,
Pour exalter le brandon qui t’honore,
Fais qu’en ce lieu je ressemble un ormeau !
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