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Fagoté plaisamment comme un vrai SimonnetMarc-Antoine Girard De Saint-Amant

Fagoté plaisamment comme un vrai Simonnet,
Pied chaussé, l’autre nu, main au nez, l’autre en poche,
J’arpente un vieux grenier, portant sur ma caboche
Un coffin de Hollande en guise de bonnet.

Là, faisant quelque fois le saut du sansonnet,
Et dandinant du cul comme un sonneur de cloche,
Je m’égueule de rire, écrivant d’une broche
En mots de Pathelin ce grotesque sonnet.

Mes esprits, à cheval sur des coquecigrues,
Ainsi que papillons s’envolent dans les nues,
Y cherchant quelque fin qu’on ne puisse trouver.

Nargue : c’est trop rêver, c’est trop ronger ses ongles ;
Si quelqu’un sait la rime, il peut bien l’achever.

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Publié dansMarc-Antoine Girard De Saint-AmantPoètes

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