Un peu de jour, un peu d’amour,
Un peu de soleil, comme en rêve,
Et son front et ces lys autour,
C’était chose fragile et brève.
Mais c’était si doux à souffrir
Parmi ces eaux, ces fleurs, ces palmes,
Qu’elle n’en pouvait pas mourir ;
Alors elle a clos ses yeux calmes.
Elle s’est endormie au fond
De mon coeur, sur ses mains tranquilles,
Et lys et roses même sont
Dans des silences immobiles.
Poèmes posthumes
Lectures : 0
Soyez le premier à commenter