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Art poétiqueOdilon-Jean Perier

Je fis ce masque pour mes frères
Avec l’or que j’avais volé
(Dieu des chanteurs, ami sévère)
A ma vieille sincérité.

Que leurs dédains m’ont réjoui !

Toute ma vie agenouillée.
Un dieu s’y est épanoui
Comme une rivière emportée.

On peut revivre ! On peut se taire…

Ô éternité sans recours
Selon ta flamme solitaire
Ma lyre a dit ce mot d’amour.

Notre mère la ville

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Publié dansOdilon-Jean PerierPoètes

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