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IntérieurPaul Valery

Une esclave aux longs yeux chargés de molles chaînes

Change l’eau de mes fleurs, plonge aux glaces prochaines,

Au lit mystérieux prodigue ses doigts purs;

Elle met une femme au milieu de ces murs

Qui, dans ma rêverie errant avec décence,

Passe entre mes regards sans briser leur absence,

Comme passe le verre au travers du soleil,

Et de la raison pure épargne l’appareil.

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Publié dansPaul ValeryPoètes

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