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Le SoirTheodore de Banville

On cause, chez Victor Hugo,

Sans redouter nul pianiste.

Tout flûtiste ou violoniste

Est reçu là comme Iago.
Vînt-il de Siam ou du Congo,

Pas d’accueil pour le symphoniste;

On cause, chez Victor Hugo,

Sans redouter nul pianiste.
A d’autres La Reine Indigo,

Ce chef-d’oeuvre d’un harmoniste,

Même Le Petit Ébéniste,

Vous aussi Donna del Lago:

On cause, chez Victor Hugo.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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