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Le MatinTheodore de Banville

Lorsque s’éveille le Matin

Au Luxembourg encor désert,

En chantant dans le gazon vert

Les oiselets font leur festin.
Les feuilles sont comme un satin

Des larmes de la nuit couvert,

Lorsque s’éveille le Matin

Au Luxembourg encor désert.
Le moineau du quartier Latin,

Pour qui se donne le concert,

A des miettes pour son dessert,

Et folâtre comme un lutin

Lorsque s’éveille le Matin.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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