Aller directement au contenu

La ChasseTheodore de Banville

Les cris des chiens, les voix du cor

Sonnent dans les bois de Ferrières;

L’écho de ces rumeurs guerrières

Épouvante le frais décor.
Les habits d’écarlate et d’or

Resplendissent dans les clairières;

Les cris des chiens, les voix du cor

Sonnent dans les bois de Ferrières.
Les meutes ont pris leur essor,

Et le cerf dans les fondrières

Fuit, sentant leurs dents meurtrières;

Mais partout il retrouve encor

Les cris des chiens, les voix du cor.

Lectures : 0
Publié dansPoètesTheodore de Banville

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *