Aller directement au contenu

Le PrintempsTheodore de Banville

Te voilà, rire du Printemps !

Les thyrses des lilas fleurissent.

Les amantes qui te chérissent

Délivrent leurs cheveux flottants.
Sous les rayons d’or éclatants

Les anciens lierres se flétrissent.

Te voilà, rire du Printemps !

Les thyrses de lilas fleurissent.
Couchons-nous au bord des étangs,

Que nos maux amers se guérissent !

Mille espoirs fabuleux nourrissent

Nos coeurs gonflés et palpitants.

Te voilà, rire du Printemps !

Lectures : 1
Publié dansPoètesTheodore de Banville

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *