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Ville tu es toujours la mêmeJacques Prevel

Ville tu es toujours la même

Si désemparée d’attendre des hommes qui te

reviennent

Des hommes qui te comprennent

Et triste d’une joie amère et sauvage

Ville dégrisée qui se révolte au bord d’un monde

Ville qui comprend les hommes aux visages invisibles

Les rares hommes comme des fantômes

Dernier sursaut avant les larmes

D’une jeune fille nue et désespérée par des caresses

sans grandeur

Des caresses retirées de l’amour

Pour toujours retirées de l’amour

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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