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Délire sans nomJacques Prevel

Délire sans nom fantastique bonheur

Je reste seul quand ta voix s’est tue

Immobile et malade le visage abîmé par la nuit

Mes oreilles assourdies par ta voix

Délire sans nom mes bras sont retombés

Et je suis à nouveau comme celui qui a peur

Des êtres et des formes

Ma lutte terrestre est sans gloire

Mais je connais les hommes

Et je reprends seul la marche nécessaire

Le visage durci par ton absence

Mille années c’est le prix de mon attente

Et la douleur n’a pas de prise sur ma foi
Moi qui vais à l’avant illuminé

Les mortes se souviennent de moi

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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