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A Marthe et RobertJacques Prevel

J’ai tenté l’impossible en vain

Mais il était trop tard quand je suis venu

Il n’y avait plus rien

Il n’y avait plus qu’un bruit de vent comme un

Passage

Un claquement sec des plaintes des paroles

Etouffées

Il n’y avait plus qu’une vibrante solitude

Un frénétique envoûtement de gestes

Et le vide qui précède une invisible présence
Je suis resté dans ma stupeur pour écouter le

bruit du vent

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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